Le sommeil, souvent négligé, maltraité, mésestimé voire oublié est pourtant vital et le garant d’une bonne journée. Nous sommes nombreux (1 Belge sur trois) à avoir un sommeil agité, peu réparateur, interrompu. Or, même si nous sommes inégaux en termes d’heures de sommeil, nous avons tous besoin que celui-ci soit de bonne qualité pour vivre une bonne journée.
17 heures. C’est le temps moyen d’activité dont nous disposons chaque jour avant d’aller nous coucher pour une nuit qui comptera entre 7 et 9 heures de repos. Comment nous remplissons ces 17 heures va déterminer la qualité de nos nuits. Si, chaque jour, le stress, l’anxiété, les regrets, … prédominent, chaque nuit, ce sont ce stress, cette anxiété, ces regrets qui s’inscriront durablement dans notre biologie et qui prépareront la journée du lendemain. Pour briser ce cercle vicieux, il n’y a pas 36000 solutions. Une aide thérapeutique peut s’avérer nécessaire afin d’identifier les causes du sommeil perturbé. Et, en accompagnement à celle-ci, des outils alternatifs comme la sophrologie sont les bienvenus.
« Le sommeil est un état actif, au même titre que la veille, qui permet d’accomplir des activités impossibles à faire en étant éveillé : production hormonale, renforcement des défenses immunitaires, nettoyage des neurones, mémorisation. » (Antifatigue, Pr Pierre Philip, Albin Michel)
Dès lors, il va de soi que le sommeil fasse partie de nos habitudes saines comme une bonne alimentation et une activité physique régulière. Pour en prendre soin, rien de mieux que de comprendre en quoi consiste le sommeil et quelles sont les règles de base à respecter.
Un cycle de sommeil se compose de plusieurs stades qui, mis bout à bout, durent 1h15 à 1h30. Notre sommeil comporte 5 à 6 cycles de sommeil par nuit. Chaque cycle de 90 minutes en moyenne se compose des phases suivantes (de durée variable du premier au dernier cycle) :
Même si nous ne nous en rendons pas compte, nous nous réveillons plusieurs fois par nuit et toutes les nuits, nous rêvons. Mais, pour en revenir à nos moutons, une bonne hygiène de sommeil commence donc par cette règle d’or à respecter : 7 heures par nuit, 7 nuits par semaine.
Contrairement à ce que l’on croit, ce n’est pas l’heure du coucher qui importe le plus mais bien l’heure du lever. Les adeptes de la grasse mat’ le week-end vont être déçus. Au-delà d’une heure de différence entre votre heure de lever la semaine et celle du week-end, vous provoquez dans votre cerveau le même effet qu’un jet-lag.
Pourquoi est-ce l’heure de lever qui importe ? Pour la pression homéostasique, c’est-à-dire la pression idéale de sommeil qui survient en fin de journée au moment d’aller se coucher pour pouvoir s’endormir facilement. Celle-ci survient en général après avoir passé 17 heures de veille (si possible actives). Si nous nous réveillons tard le dimanche matin et nous couchons tôt le soir dans l’espoir de dormir suffisamment avant notre réveil aux aurores le lundi matin, nous risquons fort de compter les moutons très longtemps avant de trouver le sommeil car cette pression ne sera pas suffisante. D’où l’intérêt de ne pas trop décaler notre heure de lever le weekend par rapport à la semaine.
La deuxième règle d’or d’un sommeil de qualité sera donc de respecter 1 heure d’écart maximum entre l’heure de réveil en semaine et l’heure de réveil le weekend.
Tout d’abord, veiller à la fraicheur de la chambre, idéalement entre 17 et 19°C. Par contre, attention aux pieds glacés. Si vos pieds sont froids, mettez des chaussettes, cela favorisera l’endormissement.
Le deuxième facteur auquel veiller est le bruit. Un bruit nocturne, même léger, peut affecter la qualité de votre sommeil en induisant des micro-réveils fréquents. Ce n’est pas toujours facile de contrôler ce paramètre de notre environnement, aussi les bouchons d’oreille peuvent s’avérer salvateurs.
Le dernier facteur est la lumière. Tout comme la lumière du jour envoie un signal fort de réveil à notre corps, les ampoules LED génèrent de la lumière bleue qui est un excitant pour le cerveau et retarde le déclenchement de la mélatonine. Il est donc capital d’éviter toute exposition à ces lumières au minimum 1 heure avant l’heure de coucher.
La sophrologie a inclus dans sa méthode de nombreuses techniques spécifiques dédiées au sommeil. Car un des premiers facteurs à être perturbé lorsque nous ne nous sentons pas bien, c’est notre sommeil. Aussi, est-il primordial d’en prendre soin et la sophrologie l’a bien compris.
Par ses techniques de relaxation, d’évacuation des tensions et d’action positive sur le corps et l’esprit, la sophrologie va aider la personne qui souffre de troubles du sommeil à se le réapproprier par des habitudes saines. Il n’y a pas de miracle, c’est l’entrainement et la répétition qui vont garantir la qualité de notre sommeil. Toutefois, son amélioration est généralement le premier bénéfice relevé par les personnes qui commencent à pratiquer la sophrologie.
Alors… pourquoi s’en priver ? Vous désirez améliorer la qualité de votre sommeil ? Contactez-moi et surprenez-vous à mieux dormir rapidement et durablement.